Agnus
Au milieu de la ville, nous dit encore l’Apocalypse (ch21/23), se tient l’Agneau.
La ville peut se passer de l’éclat du soleil et de la lune car la gloire de Dieu l’a illuminée et l’Agneau lui tient lieu de flambeau.
En ce 24 juin, où le soleil est à son zénith, Jean-Baptiste accomplit sa mission : être celui qui désigne l’Agneau, celui qui rend témoignage à la Lumière véritable.
Il nous faudrait pouvoir retrouver l’éclairage de la croisée du transept tel qu’il était primitivement : le soleil pénétrant par les deux oculi et la fenêtre haute, devait faire de cette croisée, à certaines heures de la journée, un puits de lumière, comme la gloire de l’Agneau au milieu de la cité répandant sur nous sa lumière. (Apo.ch.22).
L’Agneau dans l’église de Chalais est encore, comme l’a désigné aussi Jean-Baptiste, celui qui doit conduire nos pas au chemin de la paix.
Telle est l’invocation qui lui est faite dans l’inscription qui l’entoure : donne-nous la paix.