De l'Apocalypse
Entrons à notre tour dans ce langage symbolique qui sous-tend toute l’architecture de l’église de Chalais en relisant le chapitre 21 de l’Apocalypse de saint Jean.
Il nous décrit la Jérusalem céleste avec trois portes à l’orient, trois au nord et trois au midi.
Un ange tenant un roseau gradué en or mesure la ville.
Regardons le chevet de l’église : tourné vers l’orient, percé de trois ouvertures, il s’inscrit dans les dimensions mêmes de la ville dont la longueur et la largeur sont égales, formant un carré de douze mille stades : 12 coudées royales comme mesure humaine.
La fenêtre centrale que viennent rehausser deux fines colonnettes, est surmontée d’un bel oculus. Il fait de cette fenêtre ouverte sur la montagne, une ouverture sur l’au-delà.
C’est déjà le passage vers la nouvelle création : la terre, les rochers deviennent lumière.
Lumière qui lors du solstice d’été, irradie de cet oculus. A la saint Jean-Baptiste un faisceau de lumière vient frapper, à la verticale de la clef de voûte, le sol de la croisée du transept