Pacem
Que les moines de chalais relèvent la tête et se tournent vers le sanctuaire, ils peuvent alors regarder deux figures familières : un bélier et un taureau, signes des sacrifices anciens aujourd’hui abolis par l’Agneau Pascal. Lui, l’Agneau, fait remonter sur les lèvres du moine les versets du psaumes 49 récité à l’office :
Que les moines de chalais relèvent la tête et se tournent vers le sanctuaire, ils peuvent alors regarder deux figures familières : un bélier et un taureau, signes des sacrifices anciens aujourd’hui abolis par l’Agneau Pascal. Lui, l’Agneau, fait remonter sur les lèvres du moine les versets du psaumes 49 récité à l’office :
« Vais-je manger la chair des taureaux et boire le sang des béliers ?
Offre à Dieu le sacrifice d’action de grâces.
Accomplis tes voeux envers le Très Haut.
Invoque-moi au jour de détresse,
je te délivrerai et tu me rendras la gloire. »
Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde, donne-nous la paix !
Telle est “la clef” du message de l’abbatiale de Chalais. Une paix donnée, mais chaque jour à construire, une paix déjà entrevue par ces hommes qui ont gravi la montagne.
Ensemble dans cette église, de l’aube au crépuscule, ils offrent en sacrifice d’action de grâces, aspirés par le désir de Dieu.